avril 10, 2016

Philippiens 3 : Le service et le cœur

Ludivine Croissance coeur, Philippiens, service 2 Commentaires

Voici la 3e méditation de Philippiens. J’espère que votre méditation a été bonne ! Si vous êtes tombées sur cette article avant d’avoir lu le principe des méditations « Lire la Bible ensemble », faites un tour par là avant de continuer de lire cet article  >>>  Lire la Bible ensemble 

Lecture de la semaine Philippiens 2 v 12 à 30

Travaillez à votre salut ?

Les Philippiens n’étaient pas juste des chrétiens de nom, des suiveurs de Paul, « obéissants » en présence de Paul mais faisant n’importe quoi en son absence, bien au contraire. Et Paul les encourage à continuer d’être des chrétiens qui agissent. « (…) travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent; car c’est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir ». Mettez en oeuvre votre salut avec crainte et tremblement : Paul leur demande de continuer d’être actifs, d’oeuvrer pour le Seigneur. Comme le dit Jacques, la foi, si elle n’a pas d’oeuvres elle est morte en elle-même. (Jacques 2.17)

Et la bonne nouvelle c’est que Dieu opère, produit en nous le vouloir et le faire ! Donc pas d’excuses ! En fait on pourrait dire je suis oisive, je n’ai rien envie de faire car Dieu n’a pas mis en moi le vouloir et le faire… Mais c’est le contraire, nous n’avons pas d’excuse car le texte dit que nous devrions mettre en oeuvre notre salut car Dieu opère en nous le vouloir et le faire pour son bon plaisir. (v 13). Nous avons cette assurance que quand nous oeuvrons; Dieu nous conduit, nous remplit, nous verrons qu’Il opère, produit en nous le vouloir et le faire.

Ce texte ne dit pas que nous devons travailler pour notre salut, nous ne sommes pas sauvées par les oeuvres mais par grâce au moyen de la foi. Mais puisque nous sommes sauvées, Dieu en nous, l’Esprit en nous, nous donne ce qui est nécessaire pour « oeuvrer ».

Le faire n’est pas suffisant

«  Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs (…) »

Faites tout sans maugréer ni discuter afin d’être irréprochables et purs : on ne parle pas de fornications, d’adultères, de mensonges, de médisances, mais de faire les choses sans murmures afin d’être irréprochable. Dieu semble donner de l’importance à ce qui pourrait de prime abord nous sembler secondaire, du moment que le « boulot » est fait ! Mais pourtant…

Ce n’est pas le seul passage où il est mis l’accent sur l’attitude et le coeur et pas seulement sur l’acte accompli : «  du moment que vous faites ce qui doit être fait, c’est l’essentiel ! » Non, il faut le faire avec la bonne attitude, sans maugréer, sans murmures ni discuter, ni contester, sans hésitations. En gros c’est un travail constant, c’est un défi, on a tendance à se plaindre, à revendiquer, à faire sans y mettre le coeur. 

Notre défi c’est de faire sans murmurer et aussi de faire de bon coeur (Tout ce que vous faites, faites-le de bon coeur, comme pour le Seigneur et non pour des hommes. Colossiens 3.23)

La fierté de Paul 

 Toutes ces personnes qu’il aura aidées, évangélisées, édifiées, seront sa fierté au jour du Christ. C’est beau et tellement encourageant de se dire qu’une personne est « au ciel »  et qu’on y a joué un rôle, que Dieu s’est servi de nous,  c’est un honneur. Encore une fois la vraie récompense est là ! Paul se réjouit même s’il doit y perdre sa vie pour la cause de Christ car cela lui aura  permis de jouer un rôle dans la foi des Philippiens. Et il leur demande de s’en réjouir aussi ! «  Si je dois en perdre la vie, pas grave, je m’en réjouis, la cause en vaut le coup, et réjouissez-vous aussi Philippiens ! » Vivre c’est Christ, mourir m’est un gain, c’est ce que Paul disait déjà dans le chapitre 1 !

Etre bien accompagné

On sent l’amour de Paul pour Timothée et Epaphrodite, la confiance qu’il a en eux et l’importance qu’ont ses compagnons d’oeuvre. Etre bien entouré c’est tellement important. La grâce d’avoir de telles personnes pour travailler pour Christ, c’est une bénédiction. On ne travaille jamais seul, l’oeuvre de Dieu est toujours une affaire de « corps ». Mais ce qui me marque dans ce passage c’est que l’apôtre Paul n’était pas si entouré que cela, au verset 21, il dit même que Timothée est le seul à partager ses sentiments pour les Philippiens et que tous les autres cherchent leurs propres intérêts et non pas ceux de Jésus-Christ.

C’est tellement précieux les compagnons d’oeuvre, rendons grâce pour ceux que Dieu met autour de nous, ceux avec qui nous travaillons d’une même coeur, pour une seule cause, celle de Jésus-Christ.

Et vous ? Quel est le fruit de votre méditation de la semaine du livre de Philippiens ?

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