L’herbe plus verte du voisin…
Pensées intimes d’un pommier et d’un fraisier… Et oui l’herbe est toujours plus verte chez le voisin !
Dans un beau jardin se tenait là, majestueux, un pommier. À quelques mètres, un joli fraisier.
Le fraisier jetant un regard sur le pommier, se mit à penser en lui-même : « Ah ce pommier, lui, au moins les gens se mettent à son ombre, il est si majestueux ! Sa hauteur lui donne une certaine dignité, presque comme inaccessible ! Même quand il ne porte plus de fruit, ses pommes continuent de vivre car elles se conservent en compote. Et puis en ce début d’automne n’y a-t-il pas plus belle période pour porter du fruit ! Comme le déclin de l’été, quand les derniers vacanciers s’attardent à son ombre, lui il leur offre ses fruits comme une invitation à prolonger l’été. Tout chez lui est tellement poétique… »
Pendant ce temps, le pommier apercevant le fraisier dans un coin du jardin se mit à penser en lui-même : « Ah ce fraisier si petit, si mignon, les enfants peuvent cueillir ses fruits sans effort, il à l’air si accessible, proche des gens. Et puis la façon dont on recouvre ses fraises de crème chantilly, toutes petites et avalées en une seule bouchée, tellement plus pratique que les pommes ! Et puis la confiture de fraise, quel délice cela doit être ! Et ses premières fraises arrivent en mai entre le printemps et l’été comme messagères de la chaleur à venir, n’y a-t-il pas meilleure période pour porter du fruit ? Tout est chez lui tellement poétique… »
Vous l’aurez compris, l’herbe à l’air toujours plus verte chez le voisin… Vous avez besoin de ce que les autres ont et les autres ont besoin de ce que vous avez. » Pour lui ça marche comme ça, l’autre Dieu lui a répondu comme cela, et puis sa vie à l’air tellement cool, tellement plus facile ». Parfois nous avons envie d’être comme l’autre ou d’avoir les mêmes choses que les autres.
Petite anecdote
Un jour je pensais à certaines choses et j’étais vraiment très contente et heureuse des grâces que Dieu renouvelait chaque jour dans ma vie. Puis quelques jours plus tard, mon attention s’est portée sur une chose que je n’avais pas mais ce fut très subtile. Au milieu de la journée, je fus officiellement triste. A la fin de la journée, le souvenir des jours précédents où je nageais dans le bonheur me revinrent en mémoire. Et là dans un sursaut , je me suis demandée pourquoi il y a quelques jours j’étais heureuse et aujourd’hui si triste. Et j’ai réalisé que mes regards s’étaient arrêtés sur une chose que je n’avais pas et cela a suffit à m’enlever toute ma joie. C’est comme si en un clin d’oeil, toute mon attention s’était focalisée sur la chose qui me manquait pour oublier tout ce que j’avais. Alors j’ai retrouvé mes esprits et ma joie surtout !
Quand nos yeux ne sont pas fixés sur Dieu, ils vagabondent parfois n’importe où. Et nous pouvons penser que l’herbe est plus verte chez le voisin.
Bien sûr nos vies ne sont pas les mêmes, si vous êtes dans un lit d’hôpital, la personne qui gambade dans un parc est en meilleure posture ! Mais le contentement ce n’est pas arrêter de vouloir une meilleure santé mais plutôt arrêter de vouloir se comparer aux autres, à s’envier les uns les autres, à regarder à tout ce que nous n’avons pas.
« Un coeur calme est la vie du corps, Mais l’envie est la carie des os » Proverbes 14 v 30
Et vous ? Comment est l’herbe de votre voisin ? 😉
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Milvia
mai 2, 2016 @ 9:15 am
Oui, je dois reconnaître que l’herbe du voisin me tente parfois. Ca porte un nom : jalousie!
Mais la bonne nouvelle, la jalousie elle peut être clouée à la croix. Parce qu’elle fait plus de mal au jaloux qu’au jalousé… Bien que…
Et puis, le remède, c’est qu’on peut toujours bénir l’herbe du voisin … Pour qu’elle soit plus verte!
Merci Ludivine pour ce partage plein de tact, de fraîcheur et de sagesse!
Ludivine
mai 2, 2016 @ 7:26 pm
Oui c’est clair !!! C’est le jaloux qui a le plus mal !!!!!
Excellent remède pour la prière, je te rejoins à 100 % 🙂
Sois encore bénie Milvia ! 😀