Business pour la gloire de Dieu de Wayne Grudem
Le business est-il compatible avec le christianisme ? Notre vie professionnelle peut-elle glorifier Dieu ? Si oui, pourquoi et comment ? C’est à cela que répond ce petit livre de Wayne Grudem, Business pour la gloire de Dieu : un petit livre qui offre une belle réflexion biblique sur le business.
Le titre m’a interpellée : mettre le mot « business » dans la même phrase que « gloire de Dieu », cela a bien sûr titillé ma curiosité ! J’ai réalisé que dans mon esprit c’était plus simple de dire « travailler pour la gloire de Dieu » que d’employer le mot business, qui la plupart du temps était employé pour dire des choses négatives. J’avais des préjugés…
Quant aux thèmes abordés, ils ne sont pas très communs dans la littérature chrétienne ! C’est inattendu de lire un chapitre sur la concurrence, les transactions commerciales ou sur les bénéfices dans un livre chrétien !
Son contenu
L’auteur aborde un thème par chapitre : la propriété, la productivité, l’emploi, les transactions commerciales, les bénéfices, l’argent, l’inégalité des biens, la concurrence, l’emprunt et le prêt.
Chacun de ces chapitres a une introduction construite sur un même schéma : « Si {thème X} est fondamentalement bon et nous offre de nombreuses occasions de glorifier Dieu, {thème X} offre également beaucoup d’occasions de pécher. »
Donc l’auteur explique pourquoi chacune de ces notions est une bonne chose, quelle était l’intention de Dieu pour cette notion et ce qu’il attend de nous. Il explique aussi pourquoi chaque notion peut être mal comprise ou utilisée à de mauvaises fins. D’ailleurs il commence parfois les chapitres par la conception négative qu’on peut avoir de ces notions.
Il s’appuie toujours sur la Bible pour donner ses explications et nous invite à considérer pourquoi Dieu a voulu ces choses et ce que cela apporte à notre monde. Il donne aussi des illustrations variées, par exemple dans le chapitre sur la propriété il parle d’être propriétaire d’un logement, d’une entreprise mais aussi de l’enfant de 4 ans propriétaire de ses jouets 😃. L’auteur parle aussi de la façon dont le business, le travail et toutes les autres notions traitées, peuvent être un formidable moyen de refléter le caractère de Dieu.
Les deux derniers chapitres parlent respectivement des attitudes du cœur et des effets sur la pauvreté dans le monde. Dans le premier, vous l’aurez deviné, l’auteur insiste sur notre cœur, sur le fait de ne pas juste « faire » de bonnes choses mais d’avoir une bonne attitude de cœur. Et dans le dernier chapitre, l’auteur explique comment il pense que l’activité économique peut aider les pauvres et ce qui l’empêche aussi d’aider les pauvres.
Mon avis
J’ai eu ce petit livre à Noël et je crois qu’il tombait à pic. Il m’a permis de lire de bonnes réflexions sur des sujets auxquels je me posais des questions justement. Donc pour ma part ce livre a été très utile pour m’aider dans mes réflexions. Beaucoup de bonnes choses dans ce monde ont été noircies et embrouillées par le péché, ce livre nous donne une perspective différente sur le business et comment il peut glorifier Dieu.
Dans son introduction l’auteur parle du fait d’écrire un ouvrage plus conséquent sur le sujet, j’espère qu’il l’a fait ou le fera car ce présent livre est une très bonne introduction mais on a envie d’aller plus loin !
Vous pouvez vous procurer ce livre chez son éditeur Les éditions clé ou dans votre librairie chrétienne préférée !
Et vous ? Quelle vision avez-vous du business ? Avez-vous lu des livres sur le sujet ?
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Armelle
mars 15, 2019 @ 6:08 pm
Chère Ludivine, c’est amusant car nous avons lu, sans le savoir, ce livre exactement à la même époque! Et oui je trouve aussi que c’est intéressant et que cela nous pousse à réfléchir. Comme toujours, ce sont les Ecritures qui nous titillent et nous aident à voir les choses sous un autre angle. J’ai beaucoup aimé cette notion d’imiter Dieu dans notre travail : le plaisir de créer, de gérer, organiser etc. Il nous confie un petit univers dont on doit prendre soin. J’ai été un peu gênée par le côté répétitif de ses têtes de chapitre, mais c’est peut-être personnel. Comme tu le dis, notre appétit est ouvert, on a envie d’aller plus loin!
Ludivine
mars 19, 2019 @ 3:06 pm
Oui moi aussi j’ai particulièrement aimé le fait d’avoir la possibilité d’imiter Dieu, c’est une vision des choses qui m’a plu !
Je te comprend pour les têtes de chapitre, c’est un choix stylistique qui peut ne pas plaire à tout le monde ! Sans doute que l’auteur s’est dit que ce serait pas mal d’opter pour un meme style de phrase, que ce serait vraiment bien… Les gouts et les couleurs ! 🙂
En tout cas si tu trouves un livre qui va plus loin, tiens moi au courant !
Allegretto
mars 18, 2019 @ 8:55 pm
J’avoue que pour moi Dieu et business ne font pas bon ménage ! « Rendez à César ce qui est à César… » mais le livre doit être intéressant !
Ludivine
mars 19, 2019 @ 3:15 pm
Oui dans une même phrase cela me paraissait peu compatible… Mais je me suis rendu compte que c’était surtout parce que ma définition du business était très négative ! Mais quand l’auteur parle du business, il parle par exemple du boulanger qui vend son pain et qui en tant que chrétien peut glorifier Dieu dans son travail !
Armelle
mars 19, 2019 @ 3:34 pm
Justement Allegretto! Pour pouvoir rendre à César ce qui est à César, il faut bien créer de la valeur! Sans compter tout le bien qu’on peut faire avec l’argent autour de nous, y compris créer des emplois! C’est justement sur notre vision de la vié économique qu’il essaie de nous faire réfléchir. Ce n’est pas parce qu’elle est parfois mal dirigée qu’elle est mauvaise en elle-même. Mais je te comprends, moi aussi je dois batailler dans ces domaines!!
Gaby
mars 21, 2019 @ 3:06 pm
La femme vertueuse de Proverbe avait le sens du business ! Et toujours avec Dieu !
Allegretto
mars 25, 2019 @ 8:37 pm
Ah oui, c’est vrai ! Quel portrait de femme d’ailleurs !